Sortir de sa zone de confort

09/10/2009 Libellés : , , 0 commentaires

On ne progresse pas dans la vie sans se mettre en danger. Si vous comptez sur votre volonté et votre intellect pour vous contraindre à aller de l'avant, vous irez probablement droit dans le mur.

L'exemple du surdoué

Pour réussir dans la vie, le talent n'est ni nécessaire, ni suffisant. Et dans un certain nombre de cas, le talent peut être votre ennemi.
Quand j'étais enfant, j'avais du talent à l'école. Je n'avais pas besoin d'efforts ni de travail pour avoir de bonnes notes. Quelques années plus tard, au collège mes notes ont commencé à décroitre : Les cours nécessitaient plus de travail et je n'avais absolument aucun sens de l'effort. Au final à la fin du Lycée, je n'ai passé le BAC que de justesse. Par la suite il m'a fallu pas mal de chance et de travail pour finalement réussir de bonnes études.
Attention, amis lecteurs, ces quelques lignes sur ma presque réussite scolaire ne prennent pas en compte mon sens sous développé de l'orthographe. Pour vous faire un état des lieux de la situation, je vous dirais que je me suis déjà surpris à aller sur Google pour vérifier l'orthographe exacte du mot "Orthographe".
Je connais un certain nombre de "surdoués". Des gens dont le QI dépasse les 120 (Ce qui est également le cas de nombreux tueurs en série, mais je m'égare). Et parmi eux, un profil se détache : Celui de ces génies en devenir qui n'ont pas étés identifiés assez tôt, et qui n'ont pas réussi leurs études au final. Pourquoi ? Parce qu'ils n'avaient aucune difficulté pour étudier au cours de leur enfance, ils n'ont jamais appris le sens du travail et de la régularité.

Progresser, c'est rencontrer l'adversité.

Prenons l'exemple du joueur d'échec : Croyez vous qu'il deviendra meilleur en jouant des parties trop faciles, qu'il est sûr de remporter ? Non, pour apprendre il lui faudra rencontrer des adversaires à sa mesure, ou légèrement plus forts que lui.
Je ne suis pas particulièrement masochiste. Pourtant, aujourd'hui j'apprécie d'avoir des courbatures après le sport car elles sont autant médailles pour l'effort de la veille : et je sais que je en train de devenir légèrement plus fort, légèrement plus rapide.
De même, ceux qui sont prêts à voyager et à quitter leurs repères pour en apprendre plus sur la vie m'inspirent un immense respect. Etre expatrié est une épreuve, mais une épreuve qui, si on en tire les enseignements, apporte souvent une grande ouverture d'esprit.

Faites le bon choix, faites vous du mal

Si vous voulez devenir bon aux échecs, il vous faudra donc aller volontairement face à des adversaires plus doués que vous, et sortir de votre zone de confort.
La "Zone de confort" décrit cette sphère mentale dans laquelle vous vous sentez à l'aise, celle où vous n'avez pas besoin d'efforts particuliers pour entretenir votre niveau de satisfaction. Ce concept est devenu particulièrement important aux yeux des personnes qui travaillent sur elles-mêmes, et si vous ne le connaissez pas déjà vous le rencontrerez souvent autours de vous à l'avenir. Pour aller de l'avant, vous devez quitter votre zone de confort.
Quelques exemples de dépassement de votre zone de confort :
  • Faire du sport ou entamer un régime pour améliorer sa santé et son physique,
  • Aborder des inconnu(e)s pour augmenter sa sociabilité ou son  pouvoir de séduction,
  • Se lancer dans un projet en plus de son travail régulier, pour gagner plus d'argent,
  • Apprendre une nouvelle langue, pour se cultiver,
  • etc. ...
L'une des caractéristiques de la zone de confort, c'est qu'il vous faut créer une impulsion pour vous en échapper, et que votre tendance naturelle sera de retourner vous y réfugier. En revanche, si vous passez certaines étapes et que vous réussissez à vous améliorer dans un domaine précis, votre "Zone de confort" s'élargira et vous pourrez attaquer d'autres défis encore plus importants.

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